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2021, une année pleine de promesses pour les masseurs-kinésithérapeutes ?

La traditionnelle période des vœux est ouverte depuis quelques jours, et les kinés libéraux, comme tous les Français, sont impatients d’en finir avec une année 2020 si éprouvante. Qu’en sera-t-il de 2021 ?

La fin d’une année particulièrement difficile pour les masseurs kinésithérapeutes et tous les soignants

A l’heure des bilans en tout genre, nul doute que tous les secteurs d’activité concentreront leur rétrospective sur les 12 mois écoulés autour de la crise sanitaire du Covid-19. Cela sera encore plus vrai pour tous les professionnels de santé, qui luttent, aujourd’hui encore, contre cette épidémie. Alors que les masseurs kinésithérapeutes hospitaliers sont débordés notamment par la prise en charge des patients Covid-19 sortant de réanimation, les kinés libéraux, eux, se souviennent du traumatisme qu’a été, au printemps dernier, la fermeture imposée de leur cabinet.

Depuis le déconfinement, les kinés libéraux, comme la très grande majorité des soignants dits de ville, ont du s’adapter à des consignes sanitaires draconiennes pour pouvoir accueillir leurs patients dans les meilleures conditions. Les conséquences ne sont pas anodines tant sur un plan économique que sur un plan sanitaire, sans parler du moral de ces professionnels. Outre toutes ces contraintes, ils doivent aussi répondre aux appels des autorités publiques s’agissant du dépistage notamment.

Mais 2020, pour les masseurs kinésithérapeutes hospitaliers et libéraux, aura aussi été marqué par l’entrée en vigueur de la réforme des études de santé (et là encore, les questions et les craintes se multiplient au fil du temps). C’est donc une année éprouvante, qui s’achève pour la profession, et les kinés libéraux n’ont pas de quoi se montrer particulièrement optimistes pour 2021.

2021, une année pleine d’espoir ou le renforcement de la désillusion ?

C’est en pleine crise sanitaire que se sont ouvertes, le 26 novembre dernier, les négociations pour l’Avenant 7 à la convention des Masseurs Kinésithérapeutes. Le contexte particulier a imposé la finalité de ces négociations, et le directeur de l’Assurance Maladie, M. Thomas Fatome, avait reçu un cadrage très précis et détaillé du gouvernement. Pour Olivier Véran, Ministre de la Santé, ces négociations ont pour but de « tirer les enseignements de l’essor de la télésanté et pour faire de ce dispositif un outil de renforcement de l’accès aux soins et de la lutte contre les inégalités ».

La marge de manœuvre était donc, dès le départ, réduite malgré les nombreuses revendications des masseurs kinésithérapeutes, restées sans réponse lors du Ségur de la Santé au début de l’été dernier. Lors de la deuxième session, le 15 décembre, les deux principaux syndicats de masseurs kinésithérapeutes ont refusé de signer et ont quitté la table des négociations.  La fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs (FFMKR) et le SNMKR ont dénoncé un texte « n’apportant rien ou presque à la profession », et ne répondant à aucune des attentes des professionnels notamment sur un plan financier (revalorisation des actes, prise en charge des frais supplémentaires liés à la pandémie, …). Le SNMKR va encore plus loin dans les récriminations en soulignant dans son communiqué de presse : « Les avenants 5 et 6 de la Convention prévoyaient des augmentations d’actes à hauteur de 200 millions d’euros par an pour les masseurs-kinésithérapeutes. L’évaluation des sommes réellement versés aux kinésithérapeutes suite à la signature de ces avenants que nous avons réclamés ne nous a toujours pas été transmise ! ».

Que 2021 soit une belle et heureuse année pour toutes et tous !

C’est donc un climat difficile, qui s’est encore tendu entre les masseurs kinésithérapeutes et les autorités sanitaires du pays. L’année 2020 ne se terminera pas sur une happy End, et il faudra attendre 2021 pour connaitre la réponse du Ministre de la Santé à la demande de la FFMKR pour « élargir le cadre de ces négociations ». Les premières réactions des services de l’Avenue Duquesne laissent peu d’espoir à une réponse positive.

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Dans cette période si particulière, nous vous souhaitons une très belle et heureuse année 2021, pleine d’espoir, de bonheur, de santé et… de promesses.

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Et vous, à part l’actualité liée au Covid-19, que retiendrez-vous de cette année 2020 qui s’achève ? Et si vous aviez un vœu pour la profession en 2021, quel serait-il ?

18 commentaires sur « 2021, une année pleine de promesses pour les masseurs-kinésithérapeutes ? »

  1. toujour pas de kiné pour drainage lymphatique

  2. Et les massages pour le drainage lymphatique, c’est pour quant ??
    A part payer le service 45.00 euros rien n’existe. Scandaleux

  3. Eline Guittard le même kiné refuse d’effectuer un drainage lymphatique suivant une ordonnance, mais le propose hors secu à 45.00 euros.

  4. Mon vœu principal La fin de cette épidémie.
    ??????

  5. Tarification et cotation unique… j’en peux plus de cette nomenclature… ?

  6. Une année pleine de promesses??
    Vous rêvez ? ?
    Cette année sera, encore et toujours, celle de l’ignorance et du mépris de la kinésithérapie . Comme la précédente, et comme 2022.

  7. Michel Lacas le drainage lymphatique n’est pris en charge que sous certaines conditions.

  8. Aurélien Gautier ce n’est pas cela que je met en avant. Vous avez que très très peu de confrères qui pratique le drainage car jugé non rémunérateur. Et c’est donc le patient qui trinque

  9. Télé consultation !!! On a déjà du mal qd on les a en cabinet
    Je suis masseur kinésithérapeute
    Je masse je touche je palpe … j’ai un métier de contact que ceux que ça n’intéresse pas change de job

  10. Eline Guittard ça sert à quoi ?

  11. Danièle Blanchot Vous parler du drainage lymphatique ?? Il me semble que vous êtes dans le domaine médical, non ??

  12. Francois Gaume comme depuis 42 ans que j’exerce, et ça continuera ainsi, hélas

  13. que les principe sanitaire français acquis difficilement ne s’envolent pas avec la theatralisation gouvernementale de l’épidémie. je pense au secret médical, aux liberté de soin, etc…

  14. Marion Dessendre très juste ,25e/30mn comme en Belgique serait dejà ça…même si 30e/30mn serait le min

  15. Christel Michel a ne réserver que pour les collègues qui s’occupent des patients, les autres (les usines à soins), un forfait de 30 € serait suffisant

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